Les plaisirs du lac sans danger

Avec l’arrivée de l’été et des beaux jours, la CGN est au regret de constater une augmentation substantielle des comportements à risque des usagers du lac sur ou à proximité des embarcadères. La CGN et la Police cantonale vaudoise recommandent aux plaisanciers et aux nageurs d’adopter un comportement responsable et exemplaire sur les plans d’eau vaudois.

La CGN et la brigade du lac de la Police cantonale vaudoise s’associent pour prévenir les accidents liés à la pratique des sports nautiques et donner des conseils concernant l’utilisation des embarcations sur les plans d’eau, plus particulièrement aux endroits où naviguent des bateaux de la CGN. Des incidents surviennent en raison de la méconnaissance des règlements et parfois à l’inconscience de plaisanciers et de baigneurs. Plusieurs situations critiques sont constatées chaque année.

Navigation

Certains navigateurs pensent à tort qu’ils peuvent faire modifier facilement la trajectoire d’un bâtiment pesant plusieurs tonnes et difficilement manœuvrable. Ce n’est pas le cas. Les bateaux en courses régulières sont prioritaires et il est impératif que les autres usagers s’écartent de leur route lorsqu’ils approchent.

Ski Nautique

Il est bon également de rappeler que la pratique du ski nautique ou engins analogues doit impérativement se faire avec deux personnes à bord du bateau tracteur, soit un pilote et une personne pour la surveillance. De plus, il est à noter que cette pratique est interdite dans la zone riveraine, c’est-à-dire la zone s’étendant jusqu’à 300 m de la rive.
Nageurs, paddles et pédalos.


A proximité des débarcadères, les capitaines des bateaux de la CGN sont également fréquemment confrontés à l’inconscience des nageurs s’approchant du bâtiment ou s’accrochant aux superstructures des roues à aubes et cela même lorsque le bateau avance encore. La pratique de la natation est strictement interdite à moins de cent mètres d’un débarcadère, qui n’est par ailleurs pas un plongeoir. Les paddles et pédalos ne doivent en aucun cas se trouver sur la route d’un bateau CGN. Ces activités présentent un risque de décès ou de blessures graves. Au-delà des chocs, les roues à aubes créent un courant d’eau et un remous autant en surface qu’en profondeur. Ce courant peut être important au point d’envoyer un nageur heurter les fonds, la carène du bateau ou les piliers du débarcadère.


Pour illustrer la problématique, une vidéo de prévention a par ailleurs été réalisée et diffusée sur les réseaux sociaux. La CGN rappelle notamment qu’un bateau Belle Epoque nécessite 350 mètres pour s’arrêter et effectue un virage avec un diamètre de 500 mètres.
Les capitaines de la CGN et les gendarmes de la brigade du lac veilleront au respect des règles. Le cas échéant, les contrevenants seront sanctionnés.

Source YouTube

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