Le tunnel de base du Lötschberg à nouveau ouvert à la circulation

À la suite des nouvelles infiltrations d’eau dans le tunnel de base du Lötschberg, BLS a achevé les travaux de déblaiement. Dès vendredi soir, le tunnel est à nouveau ouvert à la circulation. BLS élabore d’ici à l’automne 2020 des mesures de construction à long terme pour contrôler sur la durée d’éventuelles nouvelles infiltrations d’eau boueuse.

Depuis le vendredi 24 avril à 17 heures, BLS a ouvert au trafic ferroviaire le deuxième tube du tunnel de base du Lötschberg. L’ensemble du tunnel est donc à nouveau praticable. Le tube «est» dans le tronçon à double voie était fermé depuis les infiltrations d’eau boueuse du 13 mars 2020. Les travaux de déblaiement sont terminés: BLS a aspiré les boues et les a évacuées hors du tunnel, a nettoyé les conduites d’eaux usées et la voûte de l’édifice.

Pour contrôler la situation sur le long terme, BLS élabore des mesures de construction durables. Elle examine différentes procédures qui, toutes, devraient permettre en cas de nouvel événement de créer des bassins de rétention pour collecter les matières solides et les évacuer sans perturber le trafic ferroviaire. BLS prévoit d’annoncer ses objectifs à l’automne 2020 et de soumettre à l’Office fédéral des transports (OFT) sa proposition de solution pour l’approbation des plans.

Surveillance de la zone concernée dans le tunnel

Afin de sécuriser à moyen terme la zone concernée du tunnel est, BLS y a installé des bassins de sédimentation en acier et surveille la zone à l’aide de caméras. En outre, des experts procèdent à des inspections régulières du tunnel. Ainsi, BLS s’assure que les mesures nécessaires seront immédiatement prises en cas de nouvelles infiltrations d’eau boueuse et que le trafic ferroviaire sera interrompu si besoin est.

Le 6 février 2020, de l’eau et du sable avaient pénétré le tronçon à double voie du tunnel de base du Lötschberg entre Ferden et St-German (VS). Le 13 mars, une deuxième infiltration d’eau avec plus de sable encore s’est produite au même endroit. Les bassins de sédimentation précédemment installés n’ont pas été en mesure de retenir les boues. La zone du tunnel concernée se situe dans une couche de calcaire perméable à l’eau aux structures karstiques. Il n’est pas possible de prévoir les changements du bilan hydrique à l’intérieur de la montagne.

Source : BLS